Bois de chauffage

Foyer ouvert, poêle, insert

Bien choisir son bois de chauffage

Nous vous déconseillons fortement d’utiliser des résineux et des fruitiers issus de l’agriculture.

  • les fruitiers issus de l’agriculture ont été traités avec des pesticides pendant de nombreuses années, vous brulez des produits chimiques..
  • Les résineux chauffent trop et encrassent votre installation et brulent vite.

Commençons par les différentes essences de bois :

Bois durs et bois tendres.

On distingue plusieurs catégories de bois :

  • Les bois de feuillus durs : chêne, orme, charme et châtaignier, frêne et hêtre.
  • Les bois mi durs : arbres fruitiers (pommier, poirier, cerisier…), châtaignier.
  • Les bois tendres : peuplier, érable, bouleau, tilleul, aulne, saule.
  • Les bois résineux (plutôt tendres) : pin, épicéa, cèdre, sapin.

Plus un bois est dur, plus il dégagera de la chaleur et plus il brûlera lentement (à taux d’humidité équivalent).

Chêne
Hêtre
Charme
Frêne

Choisir un bois sec :

Il est nécessaire d’utiliser du bois bien sec pour votre poêle, insert ou foyer ouvert :

Brûler du bois sec présente plusieurs avantages importants par rapport à l’utilisation de bois humide ou vert :

1. Efficacité de la Combustion :

Production de Chaleur : Le bois sec produit plus de chaleur que le bois humide. En effet, une grande partie de l’énergie dans le bois humide est utilisée pour évaporer l’eau contenue dans le bois avant que la combustion ne commence véritablement.

Combustion Complète : Le bois sec brûle de manière plus complète, produisant moins de cendres et de résidus non combustibles.

2. Réduction de la Fumée et des Polluants :

Moins de Fumée : Le bois sec génère beaucoup moins de fumée que le bois humide. La fumée est composée de particules fines et de gaz qui peuvent être nocifs pour la santé et l’environnement.

Réduction des Polluants : La combustion de bois sec réduit les émissions de substances nocives telles que le monoxyde de carbone (CO), les composés organiques volatils (COV) et les particules fines (PM).

3. Prévention de l’Accumulation de Créosote ou bistre :

Créosote : La créosote est une substance inflammable qui peut s’accumuler dans les cheminées et les conduits de poêles. Elle est principalement formée par la combustion incomplète du bois humide.

Risques d’Incendie : En brûlant du bois sec, vous réduisez la formation de créosote, diminuant ainsi le risque d’incendie de cheminée.

4. Facilité d’Allumage :

Allumage Rapide : Le bois sec s’enflamme plus facilement et plus rapidement que le bois humide, ce qui facilite l’allumage du feu.

Moins de Combustible d’Allumage : Vous aurez besoin de moins de matériaux pour allumer un feu avec du bois sec.

5. Impact Environnemental Réduit :

Moins d’émissions de CO2 : Bien que la combustion du bois soit une source de CO2, la combustion efficace du bois sec libère moins de CO2 par unité de chaleur produite comparée au bois humide.

Soutien aux Énergies Renouvelables : Le bois sec, s’il est issu de sources durables, peut être une forme d’énergie renouvelable avec un impact carbone neutre, car les arbres replantés absorbent le CO2 libéré par la combustion du bois précédent.

6. Confort et Convivialité :

Meilleure Qualité de l’Air Intérieur : Moins de fumée signifie une meilleure qualité de l’air à l’intérieur de la maison, ce qui est plus sain pour les occupants.

Chaleur Constante : Le bois sec assure une production de chaleur plus constante et plus agréable.

Taux d’humidité

Choisir un bois de chauffage sec, le taux d’humidité va déterminer son efficacité :

  • après la coupe, le bois vert a un taux de 50 à 70 % d’humidité ;
  • entre 6 et 18 mois après, le bois “demi sec” va de 30 à 40 % d’humidité ;
  • entre 18 mois et 3 ans après, on obtient un bois sec entre 15 et 25 % d’humidité.

Le séchage varie selon les essences de bois :

  • un bois dur est plus long à sécher que les “tendres”.

Pour bien faire sécher votre bois :

  • il faut ranger et stocker le bois dans un endroit bien ventilé en extérieur, évitez de le poser à même le sol,
  • le couvrir (pas avec une bâche), le vent doit passer entre et dessus les buches,
  • un bois fendu sèche plus vite qu’un bois en rondin.

Plus le bois est coupé petit, plus il sèche vite.

Reconnaitre un bois sec :

Reconnaître du bois sec est essentiel pour une combustion efficace et propre. Voici plusieurs méthodes pour vérifier si votre bois est suffisamment sec :

Aspect Visuel :

Couleur : Le bois sec a une couleur plus terne et grise par rapport au bois frais qui est généralement plus vif.

Fissures : Le bois sec présente souvent des fissures ou des craquelures à l’extrémité des bûches.

Écorce : L’écorce se détache facilement du bois sec, tandis qu’elle adhère fermement au bois frais.

Sensation au Toucher :

Poids : Le bois sec est plus léger que le bois vert ou humide.

Température : Le bois sec est généralement plus froid au toucher que le bois humide.

Sonorité :

Claquement : Frappez deux morceaux de bois ensemble. Si le son est clair et sec, le bois est probablement sec. Un son sourd ou creux indique que le bois est encore humide.

Test de l’Eau :

Bruit : Placez une petite quantité de bois dans un feu. Le bois sec crépite peu et brûle proprement, tandis que le bois humide peut siffler et émettre de la vapeur.

Observation des Extrémités :

Fissures et Craquelures : Les extrémités des bûches sèches ont souvent des fissures et des craquelures, ce qui indique que l’humidité a été évacuée.

Astuce : Il existe des testeurs d’humidité pour bois dans le commerce pour un coût de 15 à 50 €.

Attention : N’achetez pas du bois présentant champignons et moisissures, car ils ne sont pas secs ou ils ont été mal stockés.

Le pouvoir calorifiques des bois :

On peut classer les bois par ordre de performances en production de chaleur (à taux d’humidité équivalent) :

  • En premier : le charme, les chênes, les frênes, les ormes, les hêtres, l’érable, l’olivier,
  • Ensuite : Acacia, le châtaigner, les fruitiers (pommier, poirier…), le peuplier,
  • Enfin les résineux : pins, sapins, cèdres, noyers, aulnes, épicéa.

Résumé pour bien choisir son bois de chauffage :

Évitez les bois :

  • qui éclatent : le châtaignier ou platane ont tendance à éclater et à projeter des braises. C’est aussi le cas de certains résineux. Ces bois doivent être utilisés en foyer fermé,
  • qui encrassent : certains bois génèrent beaucoup de fumée, mais aussi des résines qui encrassent le foyer. C’est le cas des résineux, qu’il est préférable de n’utiliser qu’en début de foyer. Plus généralement, tout bois trop humide brûlera mal et encrassera la cheminée,
  • le platane et le tilleul brûlent assez mal.

Quel essence de bois choisir :

Chêne :

Caractéristiques : Bois dur, dense, brûle lentement et produit beaucoup de chaleur.

Avantages : Excellente durée de combustion et bon rendement calorifique.

Hêtre :

Caractéristiques : Bois dur, dense, brûle bien et dégage beaucoup de chaleur.

Avantages : Combustion régulière et longue durée.

Frêne :

Caractéristiques : Bois dur, relativement dense, brûle bien même s’il n’est pas complètement sec.

Avantages : Facile à fendre et bonne combustion.

Érable :

Caractéristiques : Bois dur, dense, produit beaucoup de chaleur.

Avantages : Combustion efficace et régulière.

Charme :

Caractéristiques : Bois très dur, dense, brûle lentement avec une chaleur intense.

Avantages : Excellent rendement calorifique.

Bouleau :

Caractéristiques : Bois dur, se consume rapidement mais produit une chaleur intense.

Avantages : Facile à allumer et bon pour les feux de courte durée.

Calcul de Chargement du bois :

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2024-05-26T09:08:33+02:00

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